Mardi 27 juin, nous avons inauguré une nouvelle maison pour notre dispositif “La Doudoune” – hébergements d’urgences pour femmes victimes de violences conjugales ou en situation de prostitution, en pré ou post-maternité, en partenariat avec l’Amicale du Nid 13. Deux à trois familles (mères et nourrissons) seront hébergé.es dans cette maison de type T5, pendant une période de 6 mois, renouvelable une fois.
Nous avons proposé une visite des lieux et présenté une exposition photos sur l’histoire de la rénovation des lieux, réalisée par Anthony Micaleff.
Un grand merci à Urbanis Aménagement, qui, dans le cadre de la concession Eradication de l’Habitat Indigne, a entièrement réhabilité le bâtiment frappé d’un arrêté de péril.
Merci également à nos soutiens : la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Métropole Aix-Marseille Provence, la Direction Départementale de l’Emploi, du Travail et des Solidarités, la Délégation Département aux Droits des Femmes et à l’Egalité, IKEA.
Parce que l’égalité, c’est toute l’année… Retour sur une semaine très riche en évènements et engagement pour la journée Internationale des Droits des Femmes !
Dès le 6 mars, Sophie Pioro et Anne-Sophie Pichon étaient à la Préfecture des Bouches-du-Rhône pour une présentation des chiffres clés de la région PACA sur l’égalité professionnelle.
Le 8 mars, nous étions sollicité.es pour participer à de nombreux évènements tout au long de la journée :
A la Mairie de Marseille, Sandra Jankunas est intervenue, en présence de Mathilde Rémignon, pour présenter nos dispositifs d’hébergement lors d’un temps d’échange prévu par la Ville, afin de mettre en lumière les associations féministes du territoire.
Ensuite, à la Maison de Lutte Contre les Discriminations de Marseille, Eric Florentino a participé à une table ronde sur la place des femmes dans l’espace public.
Pour le premier Trophée des Femmes de l’Economie Sociale et Solidaire, la Secrétaire d’Etat Marlène Schiappa a remis un diplôme de finaliste dans la catégorie “dirigeante d’association” à Sophie Pioro.
“Fin de match pour la violence”, manifestation sportive, culturelle et préventive par l’ADDAP 13 à la Friche Belle de Mai a été l’occasion pour nous de sensibiliser le grand public et les professionnel.les présent.es. Une belle après-midi à destination des parents, des enfants et des associations de quartier du 3ème arrondissement !
Avant la manifestation du 8 mars, notre “Chamboule ton patriarcat” a fait fureur sur la Zone d’Occupation Féministe du Vieux Port !
Le soir, un plateau de stand-up 100% féminin organisé par “Stand Up Girls by Auri” au Court-circuit a reversé l’intégralité des bénéfices à l’association. Merci à elles !
Le 9 mars, lors du Jobdating féminin Talent’elles de l’APEC, Sophie Pioro et Anne-Sophie Pichon étaient présentes pour l’animation d’ateliers menés par le CIDFF, Force Femmes et l’APEC, organisatrice de l’évènement marrainé par Sophie Pioro. Dans le cadre du festival “Femmes, droits sur Mars” organisé par la mairie des 4-5 arrondissements, nous étions aussi mobilisées sur le village des associations pour échanger avec les participant.es. Pour clôturer cette journée, Sandra Jankunas est intervenue en début de soirée à Salon de Provence, dans le cadre de la conférence “Violences faites aux femmes, brisons le silence”. Au programme : présentation de l’association, animation du débat et échange avec le public.
Enfin, le 10 mars, nous étions à Paris pour célébrer les 30 ans du 3919, numéro d’écoute national pour les femmes victimes de violences, aux côtés de la Fédération Nationale Solidarité Femmes !
En 30 ans, ce sont plus de 900 000 appels enregistrés par les écoutant.es, passé.es de 6 personnes à une cinquantaine de salarié.es aujourd’hui. Joignable 24h/7j, la ligne est gratuite, anonyme, confidentielle, n’apparaît pas sur les factures téléphoniques et est accessible aux personnes sourdes et malentendantes. Pour fêter cet anniversaire, Solidarité Femmes a réuni ses 78 associations membres le temps d’une soirée. Au programme : tables rondes, expositions, spectacles et prise de parole par les invité.es (Giulia Foïs, Cindy Bruna, Caroline Vigneaux…). Un moment riche en souvenirs et en émotions !
Après 12 années passées au 10 avenue du Prado, notre équipe marseillaise fait ses valises pour s’installer dans des locaux plus spacieux, lumineux, chaleureux !
Vous pouvez dès à présent nous retrouver au 146 rue Paradis (immeuble Noilly Paradis – 2ème étage).
Nos horaires d’ouverture restent inchangés : du lundi au vendredi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h (sauf le mercredi matin).
Solidarité femmes 13 a le plaisir de vous annoncer l’ouverture de l’espace mère-enfant(s), dans le cadre du projet “La Tresse”. Nous accueillons dans ce nouveau lieu les mères et leur(s) enfant(s) âgés de 0 à 6 ans, dans un contexte de violences conjugales.
Les familles sont reçues tous les mercredis, de 9h30 à 11h30 au sein de nos locaux, au 10 avenue du Prado (Marseille).
Cet espace, animé par un binôme psychologue et éducatrice de jeunes enfants, a pour objectif de panser le lien mère-enfant(s) :
En accompagnement les mères et leurs enfants à se rencontrer, à s’attacher et à se séparer par l’intermédiaire du jeu, de l’écoute et de la parole
En favorisant les échanges entre les mères et les enfants
L’espace mère-enfant(s) appartient au dispositif de La Tresse qui se décline en trois espaces dédiés aux mères et/ou à leurs enfants et adolescent.e.s victimes de violences conjugales. Un espace est également prévu pour penser le lien mère-enfant(s) avec les professionnel.le.s.
Pendant tout le mois d’août, les mardis matin et vendredis après-midi, Solidarité femmes 13 a participé au dispositif “Opération de sécurisation des filles et des femmes sur les plages”.
Mis en place par la Ville de Marseille, cette initiative a pour objectif d’informer, de sensibiliser le grand public aux violences faites aux femmes et de prévenir des situations de harcèlement ou agression sexistes et sexuelles.
Le lancement de cette action s’accompagne de la mise en route de l’application “Safer plage”. Disponible gratuitement, elle permet a toute personne harcelée – victime d’agression ou témoin – de le signaler en activant un bouton d’urgence. Directement connectée au poste de secours de la plage, l’application permet aux agent.e.s présent.e.s sur place de réagir rapidement. “Safer plage” est accessible pendant tout le mois d’août, durant les horaires de surveillance.
À l’origine, Safer est un dispositif visant à réduire le harcèlement sexiste et les violences sexuelles en milieux festifs, notamment lors du festival marseillais Marsatac. Pour faire face au constat suivant – plus d’une femme sur trois, de 18 à 34 ans dit avoir déjà été victime de harcèlement sur la plage (sondage réalisé par YouGov – l’initiative a été développée sur la plage du Prado.
En fonction des résultats de cette première phase d’expérimentation, ce dispositif d’alerte devrait être étendu dès l’été prochain à l’ensemble des plages surveillées de Marseille.
Ce jeudi 19 juillet, Solidarité Femmes 13 a obtenu le label Empl’itude et ce pour 3 ans.
Empl’itude est le premier label RSE territorial en France qui valorise les actions et les bonnes pratiques des organisations en matière d’emploi, de ressources humaines et d’engagement sociétal.
Notre souhait d’obtenir ce label est né de l’envie de mettre en place depuis 2021 une politique interne et externe d’emploi, d’inclusion et d’engagement en termes de responsabilité sociale. Au-delà d’un engagement sociétal global, l’obtention de ce label témoigne de deux enjeux importants pour notre association : la qualité de vie des salarié.e.s ainsi que la difficulté de recrutement dans le secteur médico-social.
Nous remercions le comité de labellisation pour leur confiance et nous nous engageons à améliorer quotidiennement nos pratiques.
Jeudi 24 et vendredi 25 juin se tenait la formation In Vivo à la Bourse du Travail, proposée par la Maison des Femmes de Saint-Denis, autour de la prise en charge des violences faites aux femmes. Deux salariées de Solidarité Femmes 13 y ont participé ! Pendant ces deux jours, une pluralité de sujets ont été introduits par l’équipe de la Maison des femmes, alternant moments théoriques et mises en pratique (théâtre forum), chapeautés par la Dre. Ghada Hatem, gynécologue, créatrice et médecin cheffe de la Maison des Femmes.
Violences faite aux femmes, conséquences sur la santé, répercussions des violences sur les enfants, violences sexuelles… l’objectif affiché étant d’équiper de “boîtes à outils” les professionnel.le.s afin de leur permettre de mieux appréhender les différentes formes de violences, de les accompagner et de savoir se construire un réseau.
Ce fut aussi l’occasion de découvrir la Maison des Femmes, un lieu de prise en charge unique rattaché à l’hôpital de Saint-Denis pour les femmes en difficulté ou victimes de violences. La structure se démarque par son approche holistique de l’accompagnement : les professionnel.le.s de santé travaillent en étroite collaboration avec le monde du social, de la justice, de l’art ou du droit, réuni.e.s dans le même espace. Envie d’en savoir + ? Consultez leur site internet.
Extrait du texte fondateur de La Maison des Femmes (Ghada Hatem Gantzer, 2016) :
“Moi aussi j’ai fait un rêve… J’ai rêvé que les femmes, qui sont tout à la fois la moitié du ciel, l’avenir de l’homme et le sel de la terre si l’on en croit les poètes, étaient devenues des être humains, libres, égales et fraternelles. J’ai rêvé qu’elles quittaient leurs habits de sorcière J’ai rêvé qu’elles n’étaient plus de simples matrices productrices de chair à canon, des variables d’ajustement, des faire-valoir ou des souffre-douleurs J’ai rêvé que leurs cheveux, leurs bras, leurs jambes, n’étaient plus des incitations au viol J’ai rêvé que leurs maris, leurs frères, leurs mères n’avaient plus droit de vie et de mort sur elles J’ai rêvé que leur sexe à la naissance ne les condamnait plus à une mort immédiate J’ai rêvé que leur hymen n’était plus la partie la plus importante de leur anatomie J’ai rêvé que leur clitoris n’était pas un pénis à extirper J’ai rêvé qu’elles avaient droit au plaisir, à la séduction, à l’autonomie, au pouvoir Les femmes ne doivent plus être la plus grande minorité opprimée vivant sur terre ! Parce que les femmes sont vos compagnes, messieurs, et aussi des mères en devenir Parce que leurs enfants sont les citoyens de demain et qu’elles sont leurs toutes premières éducatrices Parce que le monde sera ce qu’ils en feront, et que nous sommes responsables des conditions dans lesquelles elles les mettent au monde et les aident à grandir”.
A l’occasion de ses 45 ans, notre association change de nom mais pas de mission : accompagner les femmes victimes de violences conjugales ou sexuelles, ainsi que leurs enfants
Créée par des militantes féministes en 1976, notre association a fêté ses 45 ans, jeudi 17 juin. Pour l’occasion, toute notre équipe s’est mobilisée pour partager un moment convivial avec celles et ceux qui font Solidarité femmes 13 aujourd’hui : salarié.e.s, bénévoles et bénéficiaires.
Au programme de cette soirée : ateliers, jeux, assemblée générale… Nous avons également accueilli de nouveaux.elles membres du Conseil d’Administration et adhérent.e.s, aux profils variés.
Nous tenons à remercier Anthony Graziano-Peyronel, lauréat Eloquentia Marseille 2020 et finaliste international Eloquentia 2020 pour son discours surprise sur les violences conjugales.
Mercredi 19 mai, à l’occasion de la semaine internationale de lutte contre le harcèlement de rue, plusieurs salarié.e.s de notre association ont participé à une session de sensibilisation
Le programme de sensibilisation/formation Stand Up ! – créé par La Fondation des Femmes, L’Oréal Paris et « Hollaback » – permet notamment d’apprendre à réagir face au harcèlement de rue, que l’on soit victime ou témoin, grâce à la méthode des 5D : Distraire, Déléguer, Documenter, Diriger Dialoguer.
Plus d’informations sur les différentes formations et sensibilisations sur le site de Stand Up.